samedi 31 décembre 2011

Le ridicule ne tue pas!

La preuve:

Bon là, vous vous demandez en quel honneur j'ai fait faire ma caricature? Eh bien, simplement parce qu'on me l'a offert! Le thème du party de bureau cette année était Hollywood: Glitz and Glam. Le comité social avait donc embauché des gens pour nous divertir durant la soirée. Donc, comme vous pouvez le deviner, il y avait un caricaturiste. Mon collègue Neil et moi avons donc jouer et le jeu, et le résultat est pas mal je dois dire.


Il y avait aussi un magicien avec des traditionnels tours de cartes, très impressionnant aussi. Mais je crois que ce qui m'a le plus impressionnée c'est sa ressemblance avec Michel le magicien dans Alphabus, la poudre de perlimpinpin en moins. Si la mémoire vous échappe, vivement YouTube:

J'ai aussi pu prendre une photo avec mon idole, Marilyn Monroe. Bon en fait c'est une de ces statues vivantes. Elle arrivée plus tard dans la soirée, et je crois que certains de mes collègues avaient déjà beaucoup profité du bar ouvert, car j'ai entendu une madame dire a un autre monsieur: «Oh mon Dieu, je pense qu'elle bouge, regarde!». Ah les party de bureau... c'est pour ça que je ne mets pas plus de photos, ni de commentaires...

Oh, en passant, cela a valu la peine d'acheter pour 10£ de billets de tirage, car j'ai gagné une croisière sur la Tamise avec dîner pour deux avec des billets pour le London Eye! Youppi!

Donegal, l'Irlande rurale

Et voilà, j'en arrive à mon dernier voyage de 2011: Donegal, Irlande. Un voyage qui fera le plus grand plaisir de ma famille puisque j'ai pris une décision importante. À mon retour à Montréal je dois me botter le derrière et prendre mon permis de conduire, sans voiture il est impossible de visiter certaines splendeurs du monde. Comme ça:


Donegal est située dans le nord de la République d'Irlande, non loin de l'Irlande du Nord, où nous avons d'ailleurs atterri, car il était plus facile et moins dispendieux d'avoir un vol vers Londonderry avec RyanAir. Mon premier vol avec cette compagnie à bas tarifs. Ce n'était pas aussi pire que je l'aurais imaginé. Comme le vol était à l'heure des poules (pour faire changement), il était plus logique de passer la nuit à l'hôtel près de l'aéroport que de se lever en plein milieu de la nuit pour faire des heures de transport en commun.


Une fois arrivée à Londonderry, il n'en fallait pas plus d'une heure de voiture pour enfin arriver à Donegal. Mais quelle route, franchement le paysage était parfois à couper le souffle! Disons que je n'aurais pas voulu tomber en panne, car nous n'avons pas croisé tant d'autres voitures que cela. Et surtout pas de nuit, car sur le chemin du retour, j'ai pu remarquer que les lampadaires étaient tout simplement inexistants.

J'adore visiter la campagne, mais autant je trouve ça joli et calme, autant je ne pourrai pas y vivre de façon permanente. Peut-être un jour je vais rêver d'avoir moi aussi une aussi belle vu de me fenêtre de cuisine, mais pour l'instant, la ville c'est mon amour. Hors de moi l'idée de m'installer en banlieue et encore moins l'idée d'habiter en campagne. Mais je ne dirais pas non à un chalet...

L'Irlande au mois de décembre c'est joli, mais c'est aussi très froid. En fait, ça pourrait être pas si pire, s'il ne ventait pas à écorner les bœufs en tout temps. Tout le monde s'étonne de voir que je peux avoir froid puisque je viens d'un pays où il neige 8 mois par année. J'ai toujours l'impression que le froid est toujours plus froid quand il n'y a pas de neige. Je ne sais pas si cette association est seulement psychologique, mais s'il y a de la neige dehors je m'attends à ce qu'il fasse froid, mais sans neige on dirait que le froid nous prend plus par surprise. Dans des conditions comme celles-là, l'avantage c'est qu'on n'a pas besoin de se coiffer, le vent s'arrange de tout!

vendredi 30 décembre 2011

Semaine musicale: Duran Duran et Kasabian

«Le malheur des uns fait le bonheur des autres», dit-on. Je peux dire que pour une fois dans ma vie ce dicton s'applique très bien à ma situation.

Mise en contexte: Je lis La Presse tous les jours question de savoir ce qui se passe à la maison et je suis tombée sur la critique d'Alain de Repentigny du spectacle de Duran Duran au National. J'ai toujours été fan de Duran Duran, et ce, même si je suis plus jeune que le groupe en tant que tel! Après avoir lu l'article, je suis allée voir l'itinéraire de la tournée, et oh bonheur ils viennent à Londres en mai. Vite ma mémoire en papier, ah zut, c'est le même week-end où je suis en Suisse. Bon ben, ça sera pour une prochaine, s'il y en a une, car avouons-le les membres de Duran Duran ne rajeunissent pas, qui sait combien de temps encore ils vont faire des tournées. Voici où le dicton s'applique: Les concerts prévus en mai n'ont jamais eu lieu puisque le chanteur Simon LeBon est tombé malade. Les spectacles ont donc été reportés au mois de décembre! Et voilà, j'ai réussi à mettre la main sur un billet recyclé avec nouvelle date estampée:

Pour rester dans les dictons, «Tout vient à point à qui sait attendre». Et je ne l'ai pas regretté!


J'ai vraiment aimé le spectacle de Duran Duran. Ils ont beau être dans la cinquantaine, mais ils ont encore de l'énergie à revendre. Ils n'ont pas joué trop de nouvelles chansons au plaisir de tous, je crois. La photo suivante est issue de la chanson A View to a Kill, tirée du film de James Bond du même titre (Dangereusement vôtre en français) avec Roger Moore.


J'aime aussi le nouveau look de Simon LeBon avec sa barbe, ça fait vraiment plus années 2000 alors que les autres membres du groupe sont un peu plus «pognés» dans les années 1980.


Si le groupe a survécu aux années 1980, c'est bien parce qu'il a su évoluer. C'est d'ailleurs la première fois que j'ai vu un groupe inviter le public à Twitter pendant le spectacle. Tactique pour faire participer le public en retransmettant les gazouillis sur grand écran pendant une chanson, ça marche pour ceux qui ont un téléphone intelligent et qui sont sur Twitter, ce qui n'est pas mon cas. Je passe assez de temps sur mon ordi au bureau et à la maison, quand je suis ailleurs, j'aime être ailleurs!

Bon la qualité de cette photo n'est pas à se jeter par terre, mais pour ma défense, j'étais encore une fois très haut placée, mais c'est ce qui arrive quand on veut payer moins cher! Et quand on paye moins cher, cela nous permet d'aller voir un autre concert à l'O2 dans la même semaine. 

Le deuxième concert que j'ai vu, c'est Kasabian, un groupe britannique qui comme tant d'autres excellents, est très populaire en Europe, mais pas autant en Amérique du Nord. S'ils ont pu se permettre deux soirs, dont un à guichet fermé, à Londres, le groupe se produira à Montréal dans le très intime Théâtre Corona le 28 mars prochain. Je vous recommande fortement d'acheter vos billets maintenant, car cela va être un bon show! 


Comme on le sait ou on s'en doute, il y toujours plus de collaborateurs musicaux que les simples membres du groupe lorsqu'on mijote un album. J'adore voir qu'on intègre ces collaborateurs sur scène quand on peut se le permettre au lieu d'avoir des enregistrements. Veuillez donc noter la présence d'un ensemble à cordes à la droite sur la photo ci-dessous. Un trompettiste était aussi de la partie. Dans un monde musical où le numérique prend de plus en plus de place, c'est toujours apprécier de voir que certains groupes font des efforts en recherche musicale et sonore en ajoutant des instruments plus classiques à leur compositions. Je n'ai jamais fait d'études poussées en musique, flûte à bec en 6e année, ç’a été mon coup de grâce. Je suis fan de musique depuis toujours (et ce, même si mes parents ont parfois eu des goûts discutables), mais pour être bien franche, je n'arrive pas toujours à détecter tous les instruments dans une chanson. Voir tous les collaborateurs sur scène, ça clarifie les esprits. Une image vaut 1000 sons?


Deux concerts c'est beaucoup, surtout que la semaine était déjà très très chargée, en plus de ne pas passer aucun week-end à la maison en décembre. J'ai vraiment aimé le spectacle de Kasabian, et j'ai combattu la fatigue afin de le voir jusqu'au bout. Nous avons même eu droit à une chanson de Noël avant la fin du spectacle et un très énergique rappel. Kasabian a aussi fait appel à la technologie pour faire participer la foule au spectacle, mais là pas besoin d'un téléphone intelligent, juste brillant pour remplacer les fameux briquets, ce qui donne ceci. Pour en finir avec mes dictons: «Plus ça change, plus c'est pareil!»

jeudi 29 décembre 2011

Marché de Noël de Cologne

Bon, si j'ai été déçue de mes expériences de marchés de Noël en Angleterre, il n'a rien de mieux que d'aller voir l'original pour se faire une bonne idée. Un des plus grands et plus réputés marchés de Noël se trouve à Cologne en Allemagne, c'est pourquoi j'ai fait une entorse à ma résolution hâtive de 2012 pour aller vivre la magie de Noël.

Déjà en partant, Cologne c'est une belle ville, donc même si les marchés de Noël étaient ennuyeux, on pouvait faire 1001 autres trucs. Une chance que j'avais déjà visité Cologne, car on a finalement passé tout le week-end dans les multiples marchés de Noël qui se trouvent dans la ville.

Si le marché aux abords de la cathédrale de Cologne, le fameux Dom, est le plus populaire et le plus grand, ce n'est pas nécessairement mon préféré. L'arbre de Noël au centre du marché est majestueux et il y a même une petite scène où se produisent orchestres et autres troupes de danse locales. Le Dom est aussi très impressionnant en arrière-plan.


Mais je crois que le marché que j'ai préféré c'est celui de la vieille ville. Ça doit être à cause de mon affection des gnomes et nains de jardin! Ou peut-être simplement, car cela semblait plus vieillot et traditionnel. Il y avait même une patinoire à ce marché, mais disons que l'état de la glace faisait vraiment pitié!! Je ne suis pas convaincue qu'il avait une Zamboni pour entretenir la glace, mais cela n'empêchait pas les enfants de s'amuser!

Et les grands, comment s'amusent-ils? Ils boivent et ils mangent jusqu'à l'explosion... Je dirais que plus de la moitié des stands dans les marchés sont dédiés aux boissons et à la nourriture. Je ne suis pas une grande amatrice du vin chaud épicé, mais j'ai bien apprécié mon cidre chaud à la cannelle. J'avais l'impression de boire de la croustade, c'était réconfortant. Chaque marché possède ses propres tasses. On paye un dépôt qui est remboursable lorsque l'on retourne la tasse ou on garde la tasse en souvenir, c'est au choix. J'avais trop peur de casser ma tasse dans le transport, donc j'ai préféré ravoir mon dépôt!


Une autre boisson très prisée et typique du marché de Noël, c'est le Feuerzangenbowle, un «punch à base de vin rouge et de rhum servi chaud et flambé» comme le dit si bien mon dictionnaire allemand-français préféré, LEO. Qu'est-ce qui flambe comme ça, me direz-vous? Nul autre qu'un cône de sucre (oui les cubes c'est tellement dépassé...) trempé dans le rhum. Bref, assez sucré comme boisson, mais ça garde au chaud, car l'Allemagne c'est plus au sud que l'Angleterre, mais il y fait plus froid quand même!


Donc, dans cet autre marché qui se tenait près du Musée du chocolat (où j'avais déjà été et que je recommande!) situé en bordure du Rhin, nous avons aussi vu la pire crèche de l'histoire, et j'exagère à peine! Franchement, je suis certaine que beaucoup d'enfants ont dû faire des cauchemars après avoir vu ça. Bébé Jésus dans un panier d'épicerie, vraiment?


Et depuis quand les anges volent-ils comme Superman? Bref, ce n'était pas une réussite, mais disons que nous avons bien rigolé. Pauvres parents qui devaient expliquer cela aux enfants...


Boire, ça creuse l'appétit. Tant mieux il y a de la bouffe à ne plus finir, et quoi de mieux qu'une brochette de porc de 50cm cuite sur le gril, miam. Disons que ça fait beaucoup de viande pour une seule personne, c'est toujours mieux de partager.


Le lendemain matin pour déjeuner, je n'ai pas pu résister à la suggestion de mon amie québécoise S, qui habite en Allemagne depuis quelques années et je me suis commandé des Kartoffelpuffer avec de la compote de pommes. Bref, c'est la version allemande et bien meilleure des patates hachées brunes de chez McDo.




Autre tradition allemande, mais à laquelle j'ai résisté, ce sont les fameux colliers en pain d'épice que l'on retrouve un peu partout que ce soit Noël ou OktoberFest... Je trouve amusant de lire les messages sur ces énormes biscuits en forme de cœur. Les messages sont naturellement en allemand, mais combien de touristes ont dû se faire berner quant à la signification des messages qui vont de «T'es une super mamie» à «Veux-tu m'épouser?».  Je suis sûre que ces cœurs ont créé secrètement plusieurs polémiques!


Comme toujours, j'ai passé un excellent séjour en Allemagne, mais ce voyage aurait pu mal tourner vu que j'ai réservé un train trop tardif pour rentrer à Francfort où nous prenions l'avion. Nous avons dû refaire une nouvelle réservation pour la modique somme de 75 euros. Je voulais profiter de la fidélité du service postal allemand pour envoyer mes cartes de Noël, mes cartes carrées étaient hors norme, donc elles coûtaient trois fois plus cher que prévu... mais au moins elles sont arrivées à temps! Et puis lorsque j'ai voulu prendre ma première photo du matin, mon appareil-photo m'a gentiment affiché le message suivant: Carte mémoire absente. Noooooooooooooooooon!!! Heureusement pour moi, j'avais vu un Saturn sur la rue commerçante la veille à notre arrivée, la version allemande du Future Shop et non pas la voiture de GM. Voilà, nouvelle carte mémoire achetée ce qui me permet de vous montrer toutes ces belles photos ici.

mercredi 28 décembre 2011

Un an d'attente pour ça?

Plusieurs d'entre vous le savent déjà, j'aime bien participer aux voyages organisés par le BUNAC. J'apprécie particulièrement les voyages au Royaume-Uni, car il s'agit souvent d'endroits plus difficiles d'accès ou simplement des endroits que je n'aurais pas pensé visiter.

L'an dernier, je m'étais inscrite au voyage au château de Leeds et Rochester, mais l'activité a été annulée à cause de la très mauvaise température (il était tombé 5 cm de neige!). On nous avait donc proposé un voyage à Stonehenge et Bath à la place. Je me suis donc réinscrite cette année pour ce voyage qui me semblait très intéressant, la rumeur voulant qu'il s'agisse d'un des plus beaux châteaux d'Angleterre. Une fois arrivée au point de rencontre tôt pour un samedi matin, j'ai fait une minicrise cardiaque en voyant la guide que l'on avait eue pour notre escapade dans les Cotswolds et qui était d'un ennui mortel. Par chance, elle faisait partie du voyage pour Cambridge, fiou! Enfin presque, nous étions supposés avoir Rob notre guide habituel que l'on avait eu à Stonehenge et pour la fin de semaine d'équitation au Pays de Galles, mais finalement on a eu droit à un remplaçant... Pas aussi pire que la madame, mais il sait juste pas quand il est temps de se taire parce que personne n'écoute plus depuis longtemps!!

Une fois arrivés au château de Leeds, qui en passant n'est pas dans la ville de Leeds dans le nord de l’Angleterre, mais bien dans le compté de Kent près de Londres, nous avons pu nous dissocier du guide et aller comme bon nous semble dans le château. Si la majorité d'entre nous on été émerveillés par les jardins et l'architecture du château, nous avons été plusieurs à être déçu de voir les «déguisements» de Noël dans les pièces du château. Il s'agissait de très belles décorations, ne vous détrompez pas, mais ce n'était pas ce genre de visite qu'on nous avait vendu.


Même la publicité à l'extérieur du château annonçait que le château serait décoré pour Noël à partir du 5 décembre, mais ça l'air qu'il avait de l'avance puisqu'on était le 3 décembre et tout était près! Chaque pièce avait un thème, d'Alice au pays des merveilles, en passant par Casse-Noisette, le chocolat et j'en passe. Je dois dire que mon cœur de ballerine a flanché pour la chambre Casse-Noisette, mais j'aurais bien aimé visiter ce château dans son état «normal».

Au moins, l'extérieur n'était pas décoré de structures gonflables dignes du 450!



Une autre attraction du château est le fameux labyrinthe de cèdres. J'y suis allée pour voir s'il était mieux que celui à Hampton Court Palace, et à ma grande surprise je n'ai pas été déçue!  Le labyrinthe est beaucoup plus grand et beaucoup plus difficile, il y a d'ailleurs un surveillant sur le rocher au milieu du labyrinthe.



Si j'ai bien aimé le labyrinthe, j'ai surtout trouvé la sortie cool. On a dû entrer dans la grotte sous le rocher et parcourir des couloirs décorés de monstres marins. Mais l'essentiel, c'est d'être sortie à temps pour aller reprendre le bus. Pas que la partie qui s'en venait était beaucoup plus palpitante...

Nous nous sommes ensuite dirigés vers Rochester pour aller au Dickens Christmas Market, le plus grand marché de Noël du sud-est de l'Angleterre comme ils aiment bien le préciser sur leur site web. Depuis quelques années, le Royaume-Uni essaye de s’imprégner de cette tradition allemande que sont les marchés de Noël et à mon avis ça ne fonctionne pas vraiment. J'ai toujours l'impression que d'un kiosque à l'autre on retrouve les mêmes bébelles sans intérêt. Malgré cela, les gens sont curieux et se déplacent en grand nombre, ce qui fait qu'il est difficile de circuler. Notre groupe de quatre s'est vite dissous en deux groupes de deux!

Et pourquoi le marché de Noël est-il associé à l'auteur Charles Dickens? Il s'agit d'une des villes préférées de Dickens en Angleterre, il a longtemps habité dans la région de Rochester. D'ailleurs l'action de son roman Les grandes espérances se déroule d'ailleurs à Rochester. Plusieurs commerces portent des noms reliés à l'oeuvre de ce grand écrivain du XIXe siècle. Nous avons pu voir des gens déguisés en personnages issus de romans de Dickens tout au long de la journée. À 17h, ils se sont tous rassemblés pour faire une parade illuminée à la chandelle. C'était bien beau, mais avoir su qu'on aurait été pogné dans le trafic près de deux heures à cause de ça, je m'en serais passé.

Sinon, je crois que Rochester, ça doit être fort joli à visiter quand il n'y a pas autant de monde! Mais encore une fois, tout un après-midi de décembre, ça peut être long. Lors de la belle saison, l'office du tourisme organise une visite guidée à pied une fois par jour, ça ça vaut peut-être la peine si jamais vous passez par là!

Pour le reste des photos, c'est ici.

lundi 26 décembre 2011

Soccer vs. football

Ce n'est un secret pour personne, je suis une fan de hockey, une vraie! Malgré qu'en ce moment, ça me dérange plus ou moins de manquer la saison du Canadiens vu les piètres performances de l'équipe en 2011. Je leur souhaite de retrouver leurs forces en 2012, parce que pour l'instant c'est loin de sentir la coupe...

Entre-temps, ici le sport national c'est le soccer, oups désolé le football! Chaque fois que j'ose prononcer le mot «soccer», on me prend pour une Américaine et on me dit que le football américain ce n'est pas le vrai football. Mais il faut voir leur tête quand je leur dis que je suis Canadienne et qu'on joue au football canadien. Bel air perplexe!

J'ai déjà essayé de m'initier au soccer au Québec, je suis même allée voir l'Impact de Montréal il y a quelques années. Je n'attrape jamais la fièvre de la Coupe du monde ni de l'Euro, et ce, même si cela «contamine» bon nombre de gens autour de moi! Mais bon, je me suis dit à mon arrivée en Grande-Bretagne que si l'occasion se présentait, je ne pouvais pas passer par dessus cette expérience de culture locale! Et voilà, on m'a offert un billet de la Champion League pour aller voir Chelsea vs. Valencia.

Bon, plusieurs de mes collègues et ainsi que des amis m'ont reproché d'aller voir Chelsea, un match d'Arsenal aurait été meilleur selon eux, mais pour moi c'est du pareil au même! Je savais que le stade est à toit ouvert, donc je m'étais emmitouflée à rendre jaloux mes accompagnateurs. J'ai quand même bien misé avec ma couverture en polar bleu Air Transat, c'était le même bleu que celui de Chelsea! Avec ma chance légendaire chaque fois que je vais dans un nouveau stade, oui j'avais encore une fois le mur en arrière de moi, mais pour une fois ce n'était pas de si mauvais sièges!! On avait une très belle vue.


Mais ça n'empêche pas de zoomer non plus...

Une première chose que j'ai remarquée une fois dans le stade, c'est la ségrégation des partisans. Oui, oui, les partisans de l'équipe adverse ont une section réservée à eux dans un coin du stade, question de sécurité. L'époque des hooligans est presque révolue, mais on garde certaines précautions. Des fois, je me dis que pour certains matchs de hockey ça ne serait pas fou. Je garde un très mauvais souvenir d'un match Toronto c. Montréal. J'étais assise à côté de fans des Maple Leafs portant des masques de lucha libre et les gens en arrière de moi n'avaient rien de mieux à faire que de leur crier des insultes dans MES oreilles. Je n'irais plus jamais voir un match contre Toronto, c'est sûr!

Tout comme au hockey, on présente les joueurs en début de partie. On m'a demandé si je connaissais des joueurs dans l'une ou l'autre des équipes. Ah tiens oui, lui, Ashley Cole...
mais juste parce qu'il a été marié à Cheryl Cole... vivement les revues à potins!!!

Vu mon manque d'enthousiasme durant le match, on a cru que je m’emmerdais, mais ce n'étais pas totalement vrai. Je dois dire que j'étais plutôt concentrée à suivre le ballon et à essayer de comprendre la beauté du jeu. En vain, je crois que c'est une question d'éducation. Je n'ai pas été élevée dans une famille fan de soccer (et ce, même si mon père a été coach de l'équipe de ma sœur l'espace d'un été). Chez nous c'était hockey l'hiver et baseball/balle-molle l'été! Je suis quand même bien contente d'avoir pu vivre cette expérience totalement européenne.

Oh en passant, Chelsea a gagné 3-0!

Virée à l'est à Bucarest

Lors de mon anniversaire, j'ai pris une résolution du Nouvel An à l'avance! De cette façon, je m'assure de conjurer le mauvais sort et je vais pouvoir respecter mon engagement (ou presque). Enfin, je dis une résolution, mais c'est plutôt deux sur le même thème, celui du voyage (mais ça, ça vous étonne). Donc première résolution: Ne voyager que dans des villes où je n'ai pas encore mis les pieds. Deuxième résolution: Faire la découverte de l'Europe de l'Est, endroit où je me suis trop peu aventurée.

Mais ce n'est pas parce qu'on prend des résolutions pour 2012 qu'on ne peut pas les appliquer pour 2011. C'est pourquoi lorsqu'une ex-collègue de travail Madame S m'a invité à aller la voir en Roumanie où le boulot l'a transférée, j'ai sauté sur l'occasion. Direction Bucarest, la capitale, le temps d'un week-end accompagnée d'une autre ex-collègue, Miss M.

Ni une ni deux, j'ai réservé des billets d'avion pour Bucarest. Une fois la transaction terminée, je m'aperçois que le vol dure près de 3 heures! Bon c'est où encore la Roumanie? Ah ouais, c'est effectivement loin!

Agrandir le plan

Juste avant de partir, Miss M et moi avons regardé la prononciation de certains mots d'usage courant juste pour ne pas faire trop touristes. Si le roumain est l'une des cinq langues latines (avec le portugais, l'espagnol, l'italien et le français) c'était comme du chinois pour moi. D'habitude je suis capable des trucs à gauche à droite, surtout quand je lis, dans les autres langues comme le portugais ou l'italien que je ne parle pas, mais là, que dalle. Bon après une journée à Bucarest, je peux dire que je commençais à comprendre des mots ici et là, mais jamais assez pour comprendre totalement le sens ou le sujet d'une conversation. Dépaysement total, c'est ce qu'on recherchait!

Au cours de mes voyages, j'ai dû rencontrer plusieurs personnes dans des endroits différents, mais souvent du type café, resto, station de métro ou arrêt d'autobus, mais pas à Bucarest. Madame S nous a donné un point de rencontre du moins particulier sur la Piața Victoriei, elle nous a dit: «Je vous attends à la girafe, vous ne pouvez pas la manquer c'est la seule sur la place». Ouais ben j'espère qu'on ne peut pas la manquer, parce que je ne suis pas une experte en girafe, ni en faune de la Roumanie, mais mon petit doigt me dit que les girafes, ça ne coure pas les rues en Roumanie... Eh bien, la voici notre girafe, elle est tout juste à l'avant du musée des sciences naturelles:


Grâce à nos connexions secrètes, nous avons réussi à nous faire inviter au lancement de la version roumaine de Ru, le premier roman de Kim Thúy. Je me suis dit que ça serait peut-être le moyen de mettre la main sur le roman en français puisque l'auteure était présente et que les Roumains ont la réputation d'être francophiles, car je suis en manque de littérature québécoise. Mais non, il n'y avait que la version en roumain. J'ai quand même eu la chance de rencontrer l'auteure avant la conférence de presse. C'était plutôt drôle de parler 100% québécois en plein milieu du Salon du livre de Bucarest, mais disons que moi aussi j'aurais voulu avoir un interprète personnel durant la conférence, une chance qu'il y avait des petits bouts en français... Madame S et Miss M ont été très patiente, car l'une comprend un peu le français et l'autre pas du tout!


Après avoir fait le tour du Salon du livre, nous avons décidé d'aller faire le tour de la ville. Je ne suis pas une fan des autobus touristiques, mais là ça revenait à moins de 5£ pour la journée. Madame S est restée au chaud alors que Miss M et moi avons bravé le froid pour être au 2e étage, bref celui où on voit quelque chose!!! Même si le bus va vraiment plus lentement que le reste de la circulation en général, j'ai trouvé que ce n’était pas toujours évident d'avoir le temps de prendre de bonnes photos.


Dans le Lonely Planet, on disait dans l'introduction que Bucarest était autrefois surnommée le Paris de l'Est. Je n’ai aucun mal à le croire, puisqu'il y a une réplique de l'Arc de Triomphe et une place Charles de Gaulle. D'ailleurs, la statue du général se tient aujourd'hui où se tenait autrefois une statue de Staline pendant le régime communiste. Bref, on retrouve beaucoup de noms de rue et d'endroit qui rappellent Paris. Il ne manque qu'une réplique de la tour Eiffel!



Si en magasinant pour un chandail chaud à H&M, je n'ai pas trouvé que je faisais des économies, il est vrai que le coût de la vie est moins cher lorsqu'on compare le coût du transport (passe de métro pour une journée, 7 lei soit moins de 1,50£) et l'entrée des musées (5-6 lei). Et comme nous étions logées chez Madame S, je ne peux pas dire qu'il s'agit de mon voyage le plus coûteux de l'année! Donc à ces prix-là, cela me dérange moins de faire un musée qui ne m'intéresse pas vraiment, comme le Musée des villages roumains. Il s'agit de la reconstitution d'un village d'antan à l'échelle miniature. Pour en avoir fait d'autres en Europe, j'ai toujours l'impression qu'ils se ressemblent tous, même si chaque culture est différente. Je me rappelle en Suède que tout le monde me recommandait d'aller à Skansen, j'y ai donc fait un tour pour apprendre que l'attraction principale était les orignaux!!!  Ah, avoir su...

Le Lonely Planet est ma bible du voyage, mais, car il y a toujours un mais, je vais commencer à me méfier sérieusement quand la critique est trop enthousiaste! Je m'explique, lorsqu'on est allé à Suzhou en Chine, le Lonely Planet recommandait ardemment d'aller visiter le Musée de la soie, qui était un incontournable. On ne pouvait pas aller à Suzhou sans visiter ledit musée. Bref, nous sommes allées visiter le musée en quête d'air conditionné et franchement, nous avons été extrêmement déçus. Le musée n'était pas très grand, ni intéressant, mais on aboutissait à la fin dans une immense boutique souvenir. Ah, je me demande quelle est la ristourne que l'auteur se fait sur les ventes! Bref, pour revenir à la Roumanie, l'auteur nous recommande d'aller au Musée de la vie paysanne roumaine. Il affirme même que le musée «est tellement bien, on voudrait lui faire un câlin». Je ne sais pas vous, mais moi je n’ai jamais eu envie de faire un câlin à un musée, et surtout pas celui-là. Il était très intéressant, certes, beaucoup plus que celui sur les villages, mais bon je crois que l'auteur devrait revoir sa rubrique!

Lorsqu'on voyage, il faut être attentif à tout, car on peut faire de belles découvertes ou faire des découvertes insolites, comme cet affichage dans un passage piétonnier sous terrain :

Vous avez bien vu, PAS DE CORNET!!! Soyez bien avertis!

Le reste des photos ici.


jeudi 22 décembre 2011

Décembre, où es-tu?

Si vous vous demandez où j'étais en décembre, moi je me demande plutôt où décembre est allé, parce que je ne suis pas sûre de l'avoir vu!

La fin de semaine de Noël sera ma première et dernière fin de semaine passée à Londres en décembre, bref je n'ai pas passé un seul week-end à la maison. Il est donc normal que j'aie énormément de retard sur ce blogue.

Je suis officiellement en vacances depuis aujourd'hui, et ce, jusqu'au 4 janvier. Je vais avoir le temps de me rattraper, ne vous inquiétez pas j'ai vraiment plein de trucs à vous raconter!

À bientôt!

mercredi 23 novembre 2011

Noël en novembre

Si le Québec a connu sa première véritable bordée de neige aujourd'hui, je peux dire qu'à Londres, nul besoin de neige pour être dans l'ambiance du temps des Fêtes! Toutes les grandes artères commerciales arborent fièrement leurs lumières de Noël depuis, tenez-vous bien, le 1er novembre.

Oui oui oui, vous avez bien lu, le 1er novembre. On a même eu droit à plein de pseudo vedettes pour célébrer «l'allumage» des lumières. Malheureusement pour Justin Bieber, je n'ai pas pu débloquer une case à mon horaire chargé pour lui faire honneur de ma présence au centre commercial de Westfield lorsqu'il a appuyé sur l'interrupteur. Dommage pour lui...

Donc depuis plus de 3 semaines, Londres ressemble à ça sur Oxford Street:





Et je le jure, ce n'est pas les photos des lumières de l'an passé. Noyeux Joël!

dimanche 20 novembre 2011

Chambre musicale

J'ai décidé de quitter ma boîte à chaussures au courant du mois d'octobre. G et moi ne nous sentions plus vraiment à notre place dans cet appartement et nous avons décider de partir dans des circonstances que je préfère omettre, car ce blogue ce veut positif! G avait déjà commencé à regarder ailleurs pour déménager seul, car après 18 déménagements en 5 ans, la coloc, il en avait marre et je le comprends. De mon côté, je n'étais pas préparée à ça, donc je vagabonde d'un endroit à un autre depuis chez des gens adorables qui m'hébergent généreusement, en plus de ceux qui hébergent tous mes cossins. C'est fou se qu'on peut accumuler en un an dans une boîte à chaussures!!!!

J'ai donc passé ma première semaine chez mon ancienne collègue M, on a passé du girly time ensemble c'était vraiment bien. De plus, on avait déjà pleins d'activités de prévues ensemble cette semaine-là, party d'Halloween et bowling avec la gang de la balle-molle, ça tombait bien. Et c'est toujours plus amusant de prendre le bus de nuit à deux!

Ensuite, G partait pour 2 semaines aux États-Unis faire le road trip d'une vie en parcourant 5 États du sud-est. Ces photos sont magnifiques, ça donne vraiment envie de prendre mon permis de conduire pour pouvoir faire ce genre de chose! Mais bon, ça, c'est une autre histoire. Bref, ça m'a fait trop bizarre d'habiter seule pendant 2 semaines. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais habité seule, mais disons qu'un studio ça reste une seule pièce, on a vite fait le tour. Au moins, à Montréal, je pouvais changer de pièce.

Comme G s'était installé à la hâte, il manquait certains trucs pour vivre quotidiennement sans tracas. J'ai donc été faire des courses chez Ikea pour combler les manques. C'était la moindre des choses et comme ça je m'assurais que G reprenait son appart dans un meilleur état qu'il ne l'avait laissé. Mais bon, ça c'était sans compter le fait que j'allais casser la clé dans la serrure de sa porte qui donne sur le jardin, et vlan 175£ chez le serrurier!

Pendant que j'étais chez G, j'ai finalement réussi à me trouver un nouveau chez moi après moult visites et entrevues. Le marché est assez féroce en ce moment, beaucoup de gens cherchent en même temps et il n'y a pas vraiment beaucoup d'appart de libre. J'ai vu des endroits où ils ont passé près de 30 personnes en entrevue... Pas facile de faire sa marque! Donc, quand j'ai su que j'avais cette chambre qui répondait à tous mes critères, j'ai sauté sur l'occasion. Le seul problème c'est qu'elle se libère seulement le 1er décembre! Ce n'est pas grave, j'en ai trop marre de chercher...

Et qu'à cela ne tienne, je déménage pour une 3e fois en un mois. J’habite maintenant à Canary Wharf chez S, mon coach de balle-molle et son petit chien Millie, la mascotte jappante de l'équipe. Petite anecdote, il y a une chaîne de magasin de biscuits qui s'appelle Millie's Cookies. Même si les biscuits ont l'air délicieux, impossible pour moi d'en acheter, j'associe trop le nom à Millie le chien et manger des biscuits de chien, non merci! Je vais donc chez Ben's Cookies à la place.


Donc voici où j'en suis rendue! Encore quelques jours dans mes valises et je devrais avoir un vrai chez moi. Déménagement à suivre!