jeudi 31 mars 2011

C'est le printemps, le vrai

À Londres, il n'y a pas d'hiver, mais novembre dure 4 mois. J'ai cassé les oreilles de plusieurs d'entre vous en disant que je m'ennuyais du froid et de la neige et je ne mentais pas, je vous assure. Je suis une fille d'hiver, mais une chose dont je ne m'ennuie pas c'est le printemps québécois (mis à part la cabane à sucre, mais c'est une autre histoire). La sloche, la boue, les cacas de chiens et les mégots de cigarettes qui remontent à la surface, quelle horreur!

Je redécouvre donc les joies d'un printemps «propre», comme je l'avais vécu en 2008, alors que j'étais en Chine. Les fleurs, les bourgeons, le gazon qui verdit, le mercure qui monte, le soleil qui se pointe le nez de plus en plus souvent, bref, c'est le printemps! Quand on est chanceux, la belle température est au rendez-vous le week-end. Il y a quelques semaines, Miss À tout oiseau et moi sommes allées explorer le nord de Londres.

Nous sommes parties de Baker Street, oui la fameuse rue de Sherlock Holmes, où il y a d'ailleurs son propre musée, pour nous diriger vers Regent's Park. Moins grand que Hyde Park, mais aussi moins achalandé, Regent's Park est tout aussi beau. Il abrite aussi le zoo de Londres, mais à 20£ l'entrée je préfère chasser les canards dans les étangs du parc. Lorsqu'on se rend à l'extrémité nord du parc, on tombe sur Regent's Canal, en tournant vers l'est on se dirige vers Camdem Town, à l'ouest on abouti à Little Venice, une promenade que j'avais déjà faite en janvier dernier. Si on continue un peu plus au nord-ouest, on trouve Primrose Hill sur notre chemin. Là, ça vaut la peine de monter jusqu'en haut, la vue sur Londres est incroyable, surtout lorsqu'il fait beau.

Nous avons poursuivi notre marche vers Camden Town et The Stables, d'anciennes étables littéralement, où se trouve un marché digne de la caverne d'Alibaba. On y trouve vraiment de tout et de rien, ainsi que des petits restos de bouffe pour emporter (ou take away comme les Anglais disent), et ce, provenant des 4 coins du monde. Nous avons préféré faire un arrêt au comptoir de beignes immenses pour rassasier notre faim. Nous avons donc dégusté ces 250 000 calories sur le pont au soleil en regardant les péniches qui traversaient les écluses!

Une des activités préférées d'À tout oiseau lorsque la journée s'achève, qu'on est fatiguée, mais qu'on veut pas rentrer et qu'il est trop tôt pour aller souper, c'est faire des tours d'autobus bien au chaud au deuxième étage d'un double-decker. C'est pas fou comme idée, je suis déjà fan. Très bonne façon de découvrir la ville, on repère des endroits en se disant qu'on pourrait y retourner une autre fois. Après avoir pris quelques autobus, puisque nous n'avions pas la moindre idée d'où nous voulions aller, nous avons finalement atterri à Tottenham Court Road pour casser la croûte dans un resto italien dont le nom fait sourire tous les francophones: Zizzi Ristorante. Nous avons toutes les deux pris une pizza rustique, qui étaient vraiment très bonnes et dont la portion était franchement généreuse. Test réussi pour Zizzi, on y retournera!

Pour voir les photos de cette agréable journée, cliquez ici. Sur ce, je suis maintenant à jour dans mes aventures, reste à voir combien de temps cela va durer!

mercredi 30 mars 2011

Prince William et Miss Middleton, il y en a pour tous les goûts

En novembre dernier, la planète a arrêté de tourner, du moins au Royaume-Uni, lorsque le Prince William a annoncé ses fiançailles avec sa copine de longue date, Kate Middleton. Je me souviens de ça comme si c'était hier, c'était ma première semaine de travail au service à la clientèle. L'info passait en boucle à la télé, mais il fallait attendre la conférence de presse en fin de journée pour avoir réponse à la question de toutes les filles: on veut voir la bague!!!! Et on l'a vu la bague, on l'a toute reconnue c'est bague sertie d'un saphir entouré de diamants, c'était LA bague de Lady Di. Un vrai conte de fées!!!


Après cette première annonce officielle, il y en a eu une deuxième, la date. Le mariage aura lieu le vendredi 29 avril 2011, soit un vendredi avant un long week-end de 3 jours. Alors qu'elle a été la brillante idée du premier ministre David Cameron? Eh oui, déclarer qu'il s'agit d'un jour férié spécial et voilà un beau week-end de 4 jours. Et puisque le week-end précédent c'est Pâques, les Britanniques peuvent profiter de 11 jours consécutifs de congé en ne prenant que 3 jours dans leur banque de journée de vacances. On s'entend que les compagnies aériennes en ont bien profité pour gonfler leurs prix. Mais je ne pense pas que c'est aussi exagéré que les prix qui seront en vigueur à Londres pendant le week-end du mariage royal.

Ce mariage est une occasion d'affaire en or pour les commerçants. Les boutiques de souvenirs regorgent de trucs aussi ridicules et quétaines les uns des autres: petites cuillers, cartes postales, aimants, tablier de cuisine, théières, affiches et j'en passe. Une erreur s'est pourtant glissée dans une usine de production chinoise qui a imprimé le visage du prince Harry, au lieu de celui du prince William sur des tasses. Belle erreur de débutant!



La toute dernière trouvaille nous provient de Transport for London, la société de transport de la ville. Nous pourrons nous procurer une Oyster Card en édition limitée pour la modique somme de 5£ pour la carte sur laquelle il faudra ajouter au moins 5£ de crédit de transport, donc pour 10£. Le truc c'est que la Oyster card est remboursable. Le premier 5£ pour en faire l'acquisition est en fait un dépôt. Lorsqu'on quitte la ville, on peut redonner notre carte à n'importe quel guichet et on nous remboursera notre 5£ initial. Comme il s'agit d'une édition spéciale, 750 000 cartes seront émises en tout, donc les gens voudront fort probablement la garder. La TfL estime qu'elle fera entre 3,75 millions et 7,5 millions £ en profit grâce à cette Oyster card. De plus, si cette tactique marketing fonctionne bien, on pourra avoir droit à d'autres éditions spéciales pour le jubilé de diamant de la Reine, ainsi que pour les Olympiques.



Je vais garder ma bonne vieille Oyster card bleue et je me la ferai rembourser quand je partirai, un jour...

Pour suivre toutes les nouvelles sur le mariage de source sûre, je vous conseille le dossier du Guardian.

mardi 29 mars 2011

Sur une note musicale

La semaine dernière, c'était la Semaine de la Francophonie, et même si je suis dans un pays anglophone, plusieurs états membres de la Francophonie ont souligné l'événement. La Délégation du Québec à Londres avait pour sa part organisé plusieurs activités, donc un spectacle du groupe punk québécois Les Vulgaires Machins. Si vous êtes un Québécois, un francophone ou un francophile à Londres, je vous invite à consulter la page de la Délégation ou à vous inscrire à leur page Facebook, on y fait la promotion des Québécois qui sont de passage en ville, toujours bon à savoir! c'est d'ailleurs là Miss ME avait entendu parler de la venu du groupe et m'y avait invité quelques semaines auparavant, mais je n'avais pas vraiment envie d'y aller. Puis ce désir d'écouter de la musique francophone en quantité industrielle m'a vraiment fait changer d'avis. Je ne suis pas fan inconditionnelle du groupe, je dois même avouer que je ne connaissais aucune chanson, mais j'ai beaucoup apprécié ma soirée! J'ai même amené une collègue de travail qui tripe à fond sur la musique canadienne, elle était trop contente, car en fait c'est une fan des Vulgaires Machins et elle n'était même pas au courant qu'ils étaient en ville!


Pour revenir sur mon envie de musique francophone, j'ai toujours trouvé que je n'encourageais pas assez les artistes québécois, mais bon on peut pas forcer quelqu'un à aimer quelque chose, les goûts ça se développe! Mais en ce moment, je ne sais pas si c'est ça avoir le mal du pays ou c'est une envie passagère comme ça me prend parfois, mais ça m'en prend tous les jours. Alors j'explore la section francophone d'iTunes Canada et je télécharge la Chanson de la semaine qui est gratuite (un autre avantage d'un pays bilingue, c'est d'avoir droit à une chanson gratuite en français ET en anglais, même pas deux pour un, deux pour rien!). J'ai découvert plusieurs nouveaux groupes de cette façon et il y a quelques semaines, j'ai vraiment accroché sur Galaxie (anciennement Galaxie 500) et son morceau Camouflar. Si vous écoutez la radio au Québec, c'est plutôt la chanson Piste 1 que vous pouvez y entendre en ce moment. Je vous recommande fortement l'album Tigre et Diesel, mais ça peut ne pas plaire à tout le monde, car tous les goûts sont dans nature...

lundi 28 mars 2011

L'espace d'un week-end (et de plusieurs parenthèses!)

Si dans l'intitulé de mon blogue je vous invite à suivre mes «aventures chez nos cousins anglais et dans les autres contrées d'Europe où les bas tarifs des compagnies aériennes me mèneront», eh bien, je n'ai point menti! J'ai profité du week-end il y a quelques semaines (encore une fois, je ne suis pas très à jour!!!) pour aller à Manchester et faire un arrêt impromptu à Liverpool.

Et là je vous entends déjà dire, mais pourquoi Manchester? Comme tant de monde m'ont fait la remarque ici. Ma réponse: Mais pourquoi pas? Je n'ai pas eu beaucoup de bons commentaires à propos de cette ville avant de m'y rendre et c'est peut-être mieux comme ça! Mes attentes n'étant pas très élevées, je crois que j'ai su tirer plus de mon séjour. Même si je suis partie avec deux compatriotes canadiens, j'ai fait la majorité de mon voyage en solo -- j'étais fatiguée et marabout, donc de mauvaise compagnie, j'ai préféré faire mon indépendante.

Nous avons pris le train en fin de journée pour arriver à Manchester en soirée. Un petit voyage de 2h à bord d'un train Virgin (oui Virgin fait aussi dans le transport ferroviaire en Grande-Bretagne, pour voir toutes les sphères d'exploitation de la compagnie du coloré Richard Branson, cliquez ici). Nous avons ensuite pris un taxi, car à 3 ça revenait pas mal moins cher (et moins chiant) que de prendre le tram! Notre auberge était située sur le bord d'un canal, super cute, mais je pense que c'est la saison du rut chez les bernaches, c'était bruyant... Bon et je fais encore un petit commentaire sur les auberges affiliées à Hostelling Internaitonal, beaucoup trop chères pour les services offerts: Internet et déjeuner payants, et ce, à des prix loin d'être concurrentiels en plus de charger un surplus par nuit pour les non-membres... pas fort. Voilà j'ai fini ma montée de lait, je vais continuer à choisir les auberges qui ne font pas partie de ce réseau, à moins d'être vraiment mal prise!

J'ai profité du fait de ne pas avoir fait la fiesta le vendredi soir pour me lever de bonne heure et aller faire les magasins avant la cohue. J'avais besoin d'une paire de pantalons, j'en avais qu'une paire pour le week-end et pour une notion qui m'échappe, car ce sont des jeans que je possède depuis novembre, j'étais très inconfortable. Une chance que j'avais une jupe et des collants en nombre suffisant pour le reste de mon séjour. Comme d'habitude, la loi de Murphy a frappé de plein fouet, je n'ai pas trouvé de pantalons, mais une blouse et une robe. Et c'est peut-être tant mieux, car les jeans font de nouveau maintenant...

Après ma séance de magasinage, j'ai fait un tour de ville à pied, tournant à gauche ou à droite selon l'instinct du moment en attendant que mes compatriotes se réveillent. Comme je n'avais pas encore reçu d'appel rendu à l'heure du dîner, j'ai décidé de retourner à l'auberge. Je les ai retrouvés à la réception, ils étaient sur leur départ en quête d'un endroit où déjeuner! Manchester ce n'est pas la plus grande ville du monde et il me restait encore une journée à y passer. C'est pourquoi j'ai décidé d'aller rejoindre un autre Québécois à Liverpool, qui se situe à 45 minutes à peine de Manchester pour un maigre 10£ aller-retour.

Je suis sautée dans le train pour Liverpool en début d'après-midi, j'ai pu faire une trop brève visite à pied de Liverpool, qui est magnifique dois-je avouer. Le port-marchand fait d'ailleurs partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Il y a aussi beaucoup de musées qui m'ont été fortement recommandés par la gentille petite madame de l'information touristique. J'ai eu droit à des explications de fond en comble, moi qui ne voulais qu'un plan de la ville! Liverpool c'est le lieu de naissance des Beatles et on en est fier, je suis passée vite fait devant The Carvern, la toute première salle où les Beatles se sont produits en concert.

Le temps a passé trop vite, je devais déjà aller à la gare rejoindre Monsieur GPG, Québécois exilé en Suisse le temps d'une maîtrise, et qui faisait ces premiers pas au Royaume-Uni. Sa première question: «Il y a une game du CH en après-midi, donc à 19h pour nous, tu penses qu'on pourra se trouver un pub pour écouter la game??» Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah, j'aurais tellement voulu dire oui!!!! Mais non, écouter le hockey en direct dans un pub, j'en ai fait mon deuil malheureusement. Mais on s'est vengé en discutant de la situation Chara-Pacioretty (bon ça l'air de vieilles nouvelles comme ça, mais c'était d'actualité à ce moment-là), c'est fou comme je peux m'ennuyer des discussions de bureau sur le match de la veille...

Monsieur GPG se disait être un très bon ami de Sven la bédaine, un autre ami québécois que j'ai rencontré en Chine. Eh bien, je ne peux que confirmer cette affirmation après avoir entendu la fameuse expression «C'est pas top!», du Sven tout craché! Je peux dire que j'ai passé une excellente soirée au pub et au resto avec Monsieur GPG, sa compagne de voyage M et le Liverpuldien (oui oui c'est le gentilé pour Liverpool) qui les accueillait chez lui grâce à Couch Surfing. Et ce, malgré la pluie en soirée et le fait que j'ai failli être embarrée dans un train, mais ça, c'est une autre histoire! Pour voir les photos de Liverpool, cliquez ici.

Mais comme le dicton le dit si bien, après la pluie, le beau temps. Le dimanche a été absolument magnifique sur Manchester, qui paraît-il est plutôt pluvieuse vu sa situation géographique (mais bon quelle ville de Grande-Bretagne ne l'est pas!). En ce dimanche, c'était aussi la parade de la St-Patrick, mais comme je trouvais qu'il faisait trop beau pour être plantée devant des chars allégoriques (assez quétaine de ce que j'ai pu voir), j'ai encore fait mon indépendante et je suis repartie à la découverte (ou redécouverte, vu le beau temps) des quatre coins de Manchester. J'ai ainsi pu trouvé une zone de petites boutiques indépendantes où j'ai déniché un collier avec un pendentif en forme d'ancre de bateau, quelques graffitis inusités, de jolies fleurs, un jardin de personnages en tôle et j'ai même pu jouer à «va chercher» avec un petit chien noir tout mignon! Pour voir les photos, cliquez ici.

Assez fatiguée de mon week-end, mais satisfaite. La prochaine fois, prendre un train de retour plus tôt, on a bien vite hâte de retourner à la maison.

Petite remarque sur Liverpool: Je crois que ce qui m'a le plus frappée à Liverpool, c'est que toutes les ados étaient coiffées comme Cher Lloyd, une des finalistes de la dernière saison de l'émission The X Factor (genre Star Académie/American Idol britannique, c'est d'ailleurs le fameux Simon d'American Idol qui est derrière ce concept). Je me suis dit qu'elle devait sûrement être originaire de là pour voir autant de copies conformes, mais non, Wikipédia m'a appris qu'elle venait de Malvern. Voici son super look que je n'imiterais pas, rassurez-vous. Gros chignon décoiffé et bandana, pas mon genre!

dimanche 20 mars 2011

Le Lac des cygnes: De Ciné-Cadeau en passant par Black Swan jusqu'au Royal Opera House

J'ai toujours été fan de ballet depuis mon tout jeune âge. Par la suite, grâce à Ciné-Cadeau, j'ai découvert la magie du Lac des cygnes (et de bien d'autres films d'animation des années 80 comme Vol de dragons, La Dernière Licorne ou bien Les Cygnes sauvages). J'ai d'ailleurs trouvé sur YouTube, la version anglaise du film présenté à Ciné-cadeau datant de 1981, pour les nostalgiques, vous pouvez cliquer ici. Je vous avertis tout de suite, il est en 12 parties!

Cette année, c'est le film Black Swan, mettant en vedette Natalie Portman qui a ravivé mon intérêt pour Le Lac des Cygnes. Avec plusieurs nominations aux Oscars, Golden Globe et autres prestigieux galas, il n'y a pas de doute, il s'agit d'un grand film. Il ne s'agit pas d'un film de danse léger, mais bien d'un drame psychologique. J'ai vraiment adoré, même si certaines scènes semblent plus appartenir à l'horreur qu'au drame.  Je vous le recommande fortement.

Alors quand j'ai vu que le Royal Ballet allait présenter Swan Lake au Royal Opera House de Londres, disons que j'ai sauté sur l'occasion. Comme j'étais un peu tard dans la saison, disons que le choix des places laissait à désirer. J'ai dû me rabattre sur un mardi soir et y aller seule, car même si je m'étais trouvé quelqu'un, nous n'aurions pas été assis ensemble de toute façon! J'ai quand même pu me trouver un billet à 14,50£, ce qui est plus qu'abordable quand on pense qu'au parterre il y a des gens qui ont payé plus de 115£ le billet. Pour une fois, j'ai eu un billet abordable et je n'étais pas dans la dernière rangée, mais bien dans l'AVANT-dernière! Au moment de la confirmation de l'achat, il y avait une note qui disait que ce billet était non recommandé pour les personnes qui ont le vertige. Je dois avouer que la note n'était pas là pour rien!!! Voici la vue de la rangée G, moi j'étais dans la rangée V dans une pente plus qu'à pic:

Dans les faits, on voit très bien, j'étais au centre de la scène avec une vue sur la scène au complet, ainsi que sur l'orchestre.

Chaque fois que je vais au ballet, je suis toujours impressionnée à quel point on peut entendre les pointes des ballerines sur le plancher de la scène, et ce, malgré la musique de l'orchestre. Parlant de musique, je me suis rendu compte que seules deux mélodies m'étaient vraiment familières, donc la fameuse Danse des petits cygnes:


Sérieusement, la scène dure moins de deux minutes, j'arriverai jamais à compter combien de pas les ballerines peuvent bien effectuer dans cette séquence. Elles sont vraiment impressionnantes. Elles sont parfois une trentaine sur scène dans leurs costumes de cygnes et elles dansent en parfaite harmonie. Ah comme c'était beau, mais c'était tellement long! Pauvres gens qui avaient des places debout. J'étais très contente d'avoir amené mon livre, car des entractes il y en a eu. Le spectacle a commencé à 19h30 et je suis sortie de l'Opéra à 22h45. Somme toute, j'ai vraiment aimé mon expérience et je vais voir s'il est possible d'aller voir d'autres spectacles prochainement.

Hampstead, oui c'est à Londres!

Au lendemain du tournoi de ballon-chasseur, j'ai voulu combattre le mal par le mal et je suis allez vaincre mes muscles endoloris en allant prendre une marche à Hampstead dans le nord-ouest de Londres avec J la Bretonne. C'était oh combien joli (malgré le ciel gris et les quelques gouttes de pluie), mais je suis rentrée à la maison courbée et raquée, telle une vieille mémé!

Bref, nous avons décidé de combiner deux cartes de mes fameuses City Walks: 50 Adventures on Foot. Nous avons commencé notre périple en allant manger une crêpe bretonne à La Crêperie de Hampstead, tel qu'il était recommandé sur la première carte. J a pris la galette complète, soit oeuf-jambon-fromage, moi je me suis contentée de la jambon-fromage que j'ai trouvé très bonne, mais J étant une spécialiste de la galette/crêpe, elle les a qualifiées de «pas tout à fait bretonne». Mais bon, l'important dans tout ça c'est que nos estomacs ont été rassasiés :)

Nous nous sommes ensuite dirigées vers le parc de Hampstead Heath. Il y a vraiment tout dans ce parc, des sentiers piétons et d'autres à partager avec les vélos, de grands espaces vers, de bouts de forêts avec des arbres tordus qui pourraient faire très peur la nuit tombée, des lacs (et il y a même des gens qui pêchent), une grande mansion, la Kenwood House, avec un café et un musée. Pour ce qui est des lacs, il y en a même qui sont réservés à la baignade, et ce, même en hiver, brrr. Le port du maillot est obligatoire, mais les lacs sont quand même séparés hommes/femmes, très old fashion

Ah oui, et qui dit lacs, dit canard et vous avez sûrement vu que j'avais une passion pour la photo de canards chaque fois que je suis en Europe! Mais cette fois-ci, on a vraiment trouvé un beau spécimen, il s'agit d'un mandarin, un canard multicolore qui sort vraiment de l'ordinaire. Vous pouvez voir toutes les photos en cliquant ici.

En passant, je ne veux pas savoir le loyer des appartements au bord du lac en bordure du parc!

vendredi 18 mars 2011

Retour en enfance avec des différences...

Quoi de mieux pour créer des liens entre les employés du bureau que d'organiser une activité sportive un vendredi soir? Eh bien, c'est ce que nous avons fait. Le sport choisi? Le ballon-chasseur! Oui vous avez bien lu, le ballon-chasseur (ou dodgeball en anglais). Si vous êtes Européens, vous ne savez peut-être pas ce que c'est; dans ce cas, je vous recommande le film Dodgeball: A True Underdog Story. Pour les Québécois, j'évoque ici bien des souvenirs d'école primaire, car on a tous à un moment donné reçu un ballon rouge en pleine face!

Comme le bureau est moitié canadien moitié britannique, les équipes ont été équilibrées du mieux possible. Les équipes étaient mixtes, autant en genre qu'en nationalité pour un total de 6 joueurs par équipe. Chaque équipe avait un nom et un costume. Je faisais partie des Scared Hitless et notre uniforme était bleu et noir avec petit bandeau de sport.

Disons que les Brits étaient bien contents d'avoir des «experts en la matière» dans leur équipe. Euh, oui, on s'entend que la dernière fois que j'ai joué au ballon-chasseur je devais avoir 12 ans, ça fait un bail! Je ne peux vraiment pas dire que je suis une experte, surtout que les règles en Grande-Bretagne ne sont pas du tout les mêmes.

Premièrement, il y a 6 ballons: 4 normaux et 2 petits (pour les filles seulement). Les ballons sont en genre de mousse aussi, pas mal moins efficaces que nos ballons en caoutchouc qui pincent. Pour la mise au jeu, les ballons sont installés au milieu du terrain et au coup de sifflet, les deux équipes doivent courir pour aller attraper le plus de ballons possible et ensuite revenir au fond du terrain avant de pouvoir lancer les ballons en direction de l'équipe adverse. Pour le reste, je crois que c'est pas mal les mêmes règles. Si on est touché par un ballon, on doit sortir du jeu, mais, autre différence, si on attrape un ballon, cela permet à un joueur de revenir dans le jeu.

Bref, nous avons eu beaucoup de plaisir, mais j'étais tellement raquée le lendemain et même au cours des jours qui ont suivi, et c'est pas juste parce que je suis pas en forme, même les fans du gym ont aussi découvert de nouveaux muscles endoloris. Même si on a perdu notre match au premier tour, notre équipe est revenue en force par la suite pour éclipser tout le monde et a remporté la première place. Et même si j'ai été la joueuse la plus poche de mon équipe, j'ai eu le tir gagnant avec un ballon de fille en plus!!! Nous avons même reçu une belle médaille :)

jeudi 17 mars 2011

Pareil, pas pareil

Je l'avoue je suis fan de Jell-O, surtout sur mes toasts le matin (pas de commentaires, c'est de famille!). Quelle horreur lorsque j'ai découvert qu'il n'y avait pas de Jell-O de marque Jell-O à l'épicerie ici. En fait, il y en a, mais au Canada Shop à Covent Garden, donc ça revient à presque 2,50$ le paquet!!!

Il a donc fallu que je me rabatte sur le produit local équivalent, la jelly.

Première différence, ça ne vient pas en poudre, mais déjà sous une forme gélatineuse. Mais bon, le principe reste pas mal le même!

On coupe ensuite le bloc en cube, qu'on met dans une tasse à mesurer.


On ajoute de l'eau chaude et on brasse pour faire fondre les cubes.

On met le liquide dans les petits bols et on laisse au frigo pour que le tout «prenne».

Au final, c'est aussi gélatineux, fluo et artificiel que du Jell-O. S'il y a pas mal moins de choix de saveurs, j'ai droit à deux nouveautés, soit ananas et cassis.

Mais des fois, on veut plus qu'un Jell-O, alors on se donne un peu plus de mal et on fait la recette de panna cotta de Ricardo et ça donne ceci, miam!

lundi 14 mars 2011

La page 3

La page 3 du journal de type tabloïd, c'est la page qui attire le plus notre attention après la page couverture. C'est en fait souvent la continuité des gros titres.

Si la majorité des Québécois ne veulent pas se trouver en page 3 du Journal de Montréal, car elle ne traite que très rarement, si ce n'est jamais, de bonnes nouvelles, on ne peut pas en dire autant des Britanniques... L'équivalent plutôt trash du JdeM en Grande-Bretagne est The Sun et disons que la page 3 y est plus que populaire, surtout auprès des messieurs.

Je vous explique le tout (et pour une rare fois, je ne mettrai pas d'images en exemple, désolée les mecs!). C'est bien simple, la page 3 du Sun sert de tremplin à toutes les jeunes Britanniques qui veulent bien exposer les charmes de leur large poitrine. Paraît-il que c'est même un honneur d'apparaître sur cette page et que la compétition est même très forte (tout comme les poitrines).
Il existe plein de produits dérivés, tels un calendrier et même sa propre page Web, où l'on peut consulter les archives et j'en passe!

Pour faire un péronisme de circonstance: autre pays,  autres mœurs!

mercredi 2 mars 2011

Le sosie (ou presque) du Dollarama

Chaque fois que je pars en voyage pour un long séjour, il y a toujours un moment ou un autre où je ne ne trouve pas ce dont j'ai besoin et que je me dis «Ah si seulement il y avait un Dollarama!!». Il y a tellement de trucs pratiques et pas chers au Dollarama, on y trouve vraiment de tout.

Donc dans une ville où le coût de la vie est élevé, on aimerait bien avoir un Dollarama. Qu'à cela ne tienne, il y a la chaîne Poundland et toutes les copies de magasins à 99p (équivalent des Dollar magique et Magasin du dollar!). Si on y trouve des offres intéressantes, comme pour le chocolat et les produits ménagers, ce n'est qu'une pâle imitation, le choix y est plus limité et c'est drôle à dire, mais les articles y sont de moins bonne qualité...

Morale de cette histoire, je m'ennuie quand même du Dollarama!