dimanche 25 septembre 2011

Degas et les ballerines

Quoi faire un samedi soir quand on ne veut pas rester à la maison, mais qu'on n'a pas le goût d'aller faire la rumba? On va au musée, bien évidemment!

Enfin non, pas si évident que ça. C'est bien parce que j'ai vu la promo plus tôt dans la journée en passant devant la Royal Academy of Arts que j'ai su que les galeries étaient ouvertes jusqu'à 22h le vendredi et le samedi. Première réaction face à cette pub: «Ah tiens, c'est bon à savoir ça, c'est tellement mon genre!».

Cela ne m'a pas pris plus longtemps pour en faire mon activité de la soirée. J'ai contacté Miss ATO, parce que c'est aussi son genre d'activité et voilà nous avions rendez-vous à 20h. Cela peut vous paraître tard, mais la dernière admission est à 21h30, donc nous avons eu amplement le temps de faire la visite. Encore une fois, nous n'avons pas pris l'audioguide et c'était très bien comme ça!

En ce moment, l'exposition temporaire à la Royal Academy of Arts, ou RA pour les intimes, c'est Degas and the ballet: Picturing Movement. Mon intérêt pour l'histoire de l'art a commencé avec l'étude du mouvement impressionniste alors que j'étais encore une enfant et que je suivais des cours de peinture. L'intérêt était là, le talent un peu moins. J'ai toujours beaucoup aimé le travail de Degas, car il touche une de mes cordes sensibles, le ballet. Encore une fois, l'intérêt était là, mais le talent un peu moins.



Donc, avec ces deux passions réunies, il était peu probable que l'exposition me déplaise. J'ai tout simplement adoré cette expo, cela faisait un bail que je n'avais pas été aussi captivée par le sujet. J'ai vraiment aimé la portion qui parle de l'aspect photographique dans la démarche de l'illustration du mouvement et comment la photo, cette «nouvelle technologie» (on parle de la fin du XIXe siècle, je vous rappelle), a su amener une dimension différente à l'art.

Nous n'avions pas terminé de visiter la première salle que Miss ATO et moi-même avions été étonnées d'une chose, et c'était de voir que les ballerines de l'époque n'ont absolument rien à voir avec celles d'aujourd'hui. Elles étaient bien en chair, si ce n'est pas rondelettes. Au début, on croyait que c'était la peinture qui n'était peut-être pas fidèle, mais des photographies de carte de visite nous en ont fait la preuve. Les temps changent faut-il croire.

Une autre chose que j'ai beaucoup appréciée, c'est que l'exposition et la salle étaient conçues un peu sur le même concept qu'on utilise souvent au Musée des beaux-arts de Montréal. Les murs étaient peints de couleur foncée, presque rien au centre des pièces, des tableaux explicatifs à chaque entrée. Bon vous me direz que ça ressemble à beaucoup d'autres musées, mais ceux qui connaissent bien le MBAM s'y serait retrouvé à la RA.

Fidèle à mon habitude, j'ai acheté une carte postale souvenir pour rajouter au mur de ma chambre. Malheureusement, la toile que j'ai préférée n'était pas offerte en reproduction. Bien évidemment, je ne me souviens plus du titre. Il s'agissait d'une ballerine seule dans un studio vitré, où on voit Paris en arrière-plan. Le dessin était très peu détaillé, mais je crois que c'est ce qui en faisait son charme.

Bref, je vous recommande chaudement cette expo si vous êtes dans la région londonienne d'ici au 11 décembre 2011.

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