mercredi 23 novembre 2011

Noël en novembre

Si le Québec a connu sa première véritable bordée de neige aujourd'hui, je peux dire qu'à Londres, nul besoin de neige pour être dans l'ambiance du temps des Fêtes! Toutes les grandes artères commerciales arborent fièrement leurs lumières de Noël depuis, tenez-vous bien, le 1er novembre.

Oui oui oui, vous avez bien lu, le 1er novembre. On a même eu droit à plein de pseudo vedettes pour célébrer «l'allumage» des lumières. Malheureusement pour Justin Bieber, je n'ai pas pu débloquer une case à mon horaire chargé pour lui faire honneur de ma présence au centre commercial de Westfield lorsqu'il a appuyé sur l'interrupteur. Dommage pour lui...

Donc depuis plus de 3 semaines, Londres ressemble à ça sur Oxford Street:





Et je le jure, ce n'est pas les photos des lumières de l'an passé. Noyeux Joël!

dimanche 20 novembre 2011

Chambre musicale

J'ai décidé de quitter ma boîte à chaussures au courant du mois d'octobre. G et moi ne nous sentions plus vraiment à notre place dans cet appartement et nous avons décider de partir dans des circonstances que je préfère omettre, car ce blogue ce veut positif! G avait déjà commencé à regarder ailleurs pour déménager seul, car après 18 déménagements en 5 ans, la coloc, il en avait marre et je le comprends. De mon côté, je n'étais pas préparée à ça, donc je vagabonde d'un endroit à un autre depuis chez des gens adorables qui m'hébergent généreusement, en plus de ceux qui hébergent tous mes cossins. C'est fou se qu'on peut accumuler en un an dans une boîte à chaussures!!!!

J'ai donc passé ma première semaine chez mon ancienne collègue M, on a passé du girly time ensemble c'était vraiment bien. De plus, on avait déjà pleins d'activités de prévues ensemble cette semaine-là, party d'Halloween et bowling avec la gang de la balle-molle, ça tombait bien. Et c'est toujours plus amusant de prendre le bus de nuit à deux!

Ensuite, G partait pour 2 semaines aux États-Unis faire le road trip d'une vie en parcourant 5 États du sud-est. Ces photos sont magnifiques, ça donne vraiment envie de prendre mon permis de conduire pour pouvoir faire ce genre de chose! Mais bon, ça, c'est une autre histoire. Bref, ça m'a fait trop bizarre d'habiter seule pendant 2 semaines. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais habité seule, mais disons qu'un studio ça reste une seule pièce, on a vite fait le tour. Au moins, à Montréal, je pouvais changer de pièce.

Comme G s'était installé à la hâte, il manquait certains trucs pour vivre quotidiennement sans tracas. J'ai donc été faire des courses chez Ikea pour combler les manques. C'était la moindre des choses et comme ça je m'assurais que G reprenait son appart dans un meilleur état qu'il ne l'avait laissé. Mais bon, ça c'était sans compter le fait que j'allais casser la clé dans la serrure de sa porte qui donne sur le jardin, et vlan 175£ chez le serrurier!

Pendant que j'étais chez G, j'ai finalement réussi à me trouver un nouveau chez moi après moult visites et entrevues. Le marché est assez féroce en ce moment, beaucoup de gens cherchent en même temps et il n'y a pas vraiment beaucoup d'appart de libre. J'ai vu des endroits où ils ont passé près de 30 personnes en entrevue... Pas facile de faire sa marque! Donc, quand j'ai su que j'avais cette chambre qui répondait à tous mes critères, j'ai sauté sur l'occasion. Le seul problème c'est qu'elle se libère seulement le 1er décembre! Ce n'est pas grave, j'en ai trop marre de chercher...

Et qu'à cela ne tienne, je déménage pour une 3e fois en un mois. J’habite maintenant à Canary Wharf chez S, mon coach de balle-molle et son petit chien Millie, la mascotte jappante de l'équipe. Petite anecdote, il y a une chaîne de magasin de biscuits qui s'appelle Millie's Cookies. Même si les biscuits ont l'air délicieux, impossible pour moi d'en acheter, j'associe trop le nom à Millie le chien et manger des biscuits de chien, non merci! Je vais donc chez Ben's Cookies à la place.


Donc voici où j'en suis rendue! Encore quelques jours dans mes valises et je devrais avoir un vrai chez moi. Déménagement à suivre!

mercredi 9 novembre 2011

Zagreb en novembre

Pourquoi aller en Croatie en novembre vous me direz? Eh bien, premièrement parce que je n'allais pas sur le bord de la mer, deuxièmement parce que ce n'était pas cher, mais surtout pour aller visiter A mon amie Allemande qui y travaille depuis près d'un an!

 La Croatie, c'est un petit pays, donc Zagreb est une petite capitale. La première chose qui frappe, c'est qu'il faut vraiment regarder où l'on va, car sinon on risque de foncer dans le piéton en face de soi qui vient de s'arrêter brusquement parce qu'il vient de rencontrer quelqu'un qu'il connaît sur la rue. Tout le monde connaît tout le monde! Moi je connais A, c'est tout et c'est suffisant, car comme je ne connais pas la langue, ça serait difficile d'établir la communication. Avec des bases dans 4 langues européennes, je ne peux pas dire que je comprends grand-chose au croate. Même à la lecture, on ne reconnaît que très peu de mots. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas retrouvée dans un pays où je ne parle pas la langue du tout.

Autre habitude frappante, les Croates semblent tous pouvoir prendre un café à l’infini sur l'une des innombrables terrasses situées aux quatre coins de la ville. Il n'est pas étonnant que Starbucks n’ait pas réussi à s'implanter dans le pays. Le café pour emporter, c'est pratiquement une insulte! Le seul hic avec tous ces cafés, c'est que la majorité d'entre eux ne servent pas à manger, dommage.

Parlant de manger, je n'ai pas fait ma difficile et j'ai goûté à des spécialités locales. Pour dîner, nous avons opté pour les ćevapi, des saucisses que l'on agrémente d'oignon et de purée de poivrons, le tout servi dans un pain au maïs et cela se mange comme un sandwich. Le goût de la saucisse était familier, sûrement un mélange de viande que ma grand-mère a déjà fait... Mais bon, je ne sais pas si ce repas affecte les relations, mais bon avec autant d'oignon dans un sandwich, ça fait une de ces super haleines. 
Après nous avons satisfait notre dent sucrée avec un kremšnite, le gâteau typique de la région. Si le nom ressemble à crème, il n'y a pas de crème dans cette recette, il s'agit principalement d'œufs montés en mousse pour faire un genre de meringue. La portion semble énorme, mais ca se mange comme du vent.

Comme je disais plus haut, Zagreb c'est petit, j'étais bien contente que mon amie A me propose de prendre la voiture pour aller en dehors de la ville. Nous avons donc passé toute la journée de samedi à Samobor, qui se trouve près de la frontière avec la Slovénie. Le soleil était au rendez-vous et nous avons pu profiter d'une superbe journée d'automne, il a même fait jusqu'a 18°C pendant la journée. Malgré la chaleur, cela sentait quand même l'automne puisque plusieurs gens faisaient brûler les feuilles mortes qui s'accumulent à vue d'œil. Nous nous sommes donc promenées le long du ruisseau comme beaucoup d'habitants de la région. Nous avons trouvé un petit marché aux puces où l'on vendait vraiment tout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi!

La place centrale de Samobor était remplie de cafés, on y a fait un arrêt pour manger notre fameux gâteau. On a aussi continué notre promenade plus en hauteur où nous sommes tombées sur le cimetière. La Croatie est un pays très catholique et le 1er novembre, on célèbre la Toussaint. Il s'agit d'ailleurs d'un jour férié, donc on en profite en même temps pour célébrer le jour des Morts qui, selon le calendrier, est le 2 novembre. Les gens se réunissent donc au cimetière pour allumer des lampions pour honorer les morts. On a pu voir les vestiges de ces lampions, il devait facilement en avoir des milliers dans ce petit cimetière. C'était très impressionnant.


Pour revenir à Zagreb, je suis arrivée en après-midi un vendredi et ma première mission a été de trouve le H&M, bien sûr. Disons que j'ai été plutôt chanceuse, car cela fait moins d'un an qu'il y a des H&M en Croatie. Mais bon, on se dit ah l'Europe de l'est c'est moins cher, mais ce n’est pas toujours évident à gérer car comme ces pays utilisent toujours leur propre monnaie, il faut faire usage de conversion. En Croatie, on utilise les Kunas. La conversion n'est pas nécessairement évidente à calculer, on divise par 8 environ pour avoir le prix en livres sterling, par 7 pour l'euro et par 5 pour le prix en dollars canadiens. Comme moi et les maths nous n'avons jamais fait bon ménage, j'opte pour le dollar canadien, c'est plus facile de diviser par 5! En fin de compte, je n'ai rien acheté à H&M, car je n'avais pas besoin de rien, tant mieux!

Donc comme A devait partir pour l'Ukraine pour un voyage d'affaires, très tôt le dimanche matin, j'ai préféré réserver une auberge de jeunesse pour le restant de mon séjour. Mon choix s'est donc arrêté sur Hobo Bear Hostel, surtout parce que le nom et le logo sont cool, mais aussi parce que les critiques étaient bonnes. Et au nombre d'auberge de jeunesse que j'ai visitée dans ma vie, je devrais franchement commencer à en écrire des critiques sur le site de HostelWorld que j'utilise en tout temps. Une résolution de nouvelle année peut-être?

J'ai passé la journée de dimanche à vagabonder dans Zagreb. J'ai fait un arrêt matinal dans un autre marché aux puces où l'on trouvait surtout n'importe quoi même si supposément il s'agissait d'un marché d'antiquités. J'ai ensuite escaladé les hauteurs de Zagreb pour aller visiter la vieille ville. On se serait cru à Québec avec le funiculaire. On y trouve principalement de très jolies églises, mais comme c'était l'heure de la messe, je n'ai pas osé entrer, mais ce n'est pas comme si je n'avais jamais vu l'intérieur d'une église... J'ai aussi fait, à la suggestion d'A, la visite d'un musée plus que particulier, le Museum of Broken Relationships. On y trouve plusieurs objets représentants d'anciennes relations pour la plupart amoureuses, de gens de partout au monde qui en ont fait don avec une petite explication pour chacun d'entre eux! Toutes les descriptions sont en anglais, donc on arrive à s'y retrouver, sinon on dirait juste une collection d'objets plus qu'hétéroclites...

Bien contente d'avoir vu A après près d'un an et demi sans s'être vues, bien dommage de n'avoir pu passer plus de temps avec elle. Quand on réserve longtemps à l'avance pour profiter des bas prix, le temps peut nous jouer des tours. C'est la vie! Au moins, je reste encore assez longtemps à Londres pour qu’elle vienne me visiter.

Les photos par ici.

C'est pour ça que j'aime prendre le bus

J'ai découvert plus tôt cette semaine, ce magnifique vidéo sur le Big blogue de Londres de Mali Isle Paquin sur le site de LaPresse. Je suis toujours son blogue simplement pour voir si je ne suis pas passée à côté de quelque chose. Encore une fois, belle trouvaille.

La musique et les images sont parfaitement agencés, mais comme le dit si bien Miss ATO, c'est toujours plus beau au ralenti.

À vous de juger!


London Bus Tour from moritz oberholzer on Vimeo.

Berlin entre amis

Ne vous inquiétez pas, mon 100e article n'était pas mon dernier, j'ai seulement été débordée au cours des dernières semaines, mais me revoici! Si l'en dernier j'ai fêté mon anniversaire dans l'anonymat d'un speed flatmating, j'avais décidé que cette année, il en serait autrement. J'avais donc réservé 6 jours de vacances pour aller fêter à Berlin où mes amis M et F essayent toujours de me convaincre d'aller m'installer. Une option que je ne mets pas totalement de côté, mais il faudrait que je fasse d'énormes progrès en allemand, car touristiquement, ça va, mais pour travailler temps plein, on repassera!

Bref, la dernière fois que j'étais allée à Berlin pour voir F, c'était en 2009 et je me rappelais avoir gelé et avoir dû m'acheter un foulard! Cette année j'étais préparée, j'étais munie d'un foulard, de gants et d'un béret (bon celui là ça n'a pas pris de temps pour que je le perde, mais enfin...). Et mes souvenirs ne m'ont pas trompée, car il faisait un froid de canard quand je suis arrivée. J'étais gelée, mais aussi crevée! Fini les vols à 6h du matin, il faut se lever avant l'heure des poules pour pouvoir arriver à l'aéroport dans les temps prescrits. Moi qui pensais profiter plus de la journée parce que j'arrivais de bonne heure, bien non, j'ai roupillé toute l'après-midi afin de pouvoir survivre à ma soirée.

C'est vraiment quand on séjourne à l'étranger dans d'autres grandes villes, qu'on se rend compte à quel point Londres c'est busy. Je suis sortie du métro vers 9h30-10h en plein centre-ville de Berlin et franchement les rues étaient vides. Même le matin du jour de l'An il y a plus de monde que ça dans les rues à Londres. Ça fait étrangement beaucoup de bien d'avoir un peu de calme. J'étais vraiment heureuse de retrouver M à son boulot en fin de matinée! Même si on se parle presque tous les jours d'un moyen ou d'un autre, se voir « en vrai », c'est franchement mieux. C'est plus facile de se raconter nos histoires qui évoluent tellement vite qu'on en perd le fil soi-même.

M et F m'avaient dit qu'il avait un plan secret pour mon anniversaire, mais j'avais une petite idée de ce que c'était. Comme nous nous sommes tous connus à Beijing, j'avais le pressentiment que nous irions manger dans un resto chinois comme nous le faisons à l'habitude. Mais non, je me suis trompée sur toute la ligne! Ils m'ont plutôt emmenée au Prater Garten, le plus vieux biergarten de Berlin pour manger de la bouffe traditionnelle allemande. La bouffe allemande c'est très bon, mais disons qu'on ne fait pas d'effort pour la présentation. C'est très rustique et brun. On oublie ça les légumes de couleurs... mais on mange de la très bonne viande et des patates sous toutes les formes inimaginables!

Nous sommes ensuite allés au Roses, un des bars les plus éclectiques que je n’ai jamais vu! Je crois qu'on aurait peut-être peur dans cet endroit si les lumières étaient allumées. Les murs sont décorés de tapis shag rose Barbie, aucun des cadres ne matchent, on se fait aveugler par les éclairages de la boule disco, bref un endroit comme je les aime. Si jamais vous passez dans le coin, ça vaut le détour! Un petit avertissement par contre, il s'agit d'un bar gay, donc il faudra peut-être modifier vos tactiques de drague...

J'adore Berlin, mais il y a une information cruciale qui m'a échappée depuis ma dernière visite, et c'est qu'on a encore le droit de fumer dans les bars. Sentir le vieux cendrier quand on retourne à la maison, ce n'était vraiment pas quelque chose dont je m'ennuyais... De plus, l'accès aux cigarettes est tellement facile, il y a encore des machines à cigarettes sur la rue! On se croirait dans une autre époque parfois.

Une chose qui est extraordinaire à Berlin par rapport à Londres, c'est la facilité avec laquelle on peut se déplacer à vélo. M m'a permis d'emprunter sa bécane prénommée Béatrice. J'ai pu faire un grand tour de Berlin sur deux roues. Un plaisir que je ne peux malheureusement pas me permettre à Londres, et ce, malgré un réseau étendu de Barclay's Bike, le Bixi/Vé'lib londonien. À Berlin, tout le monde se promène à vélo, il y a des pistes cyclables partout et surtout, mais surtout, on roule du bon côté de la route, les rues sont larges et aménagées en conséquence et les automobilistes respectent les cyclistes (du moins plus qu’à Londres)!

 
Je suis donc partie de chez M pour faire une pause à son boulot, 25 minutes de vélo et je ne sentais déjà plus mes fesses, ouch! Ça paraissait que je n'en avais pas fait depuis longtemps!! Mais elle m’a dit que j’étais bien brave de faire du vélo, que ce n’était pas tout le monde qui avait le courage d’en faire. Ben je dois dire que quand on a vu le trafic à Londres, on peut faire du vélo partout. Après mon arrêt au puits, j'ai décidé d'aller faire un tour à Tiergarten, le grand parc boisé de Berlin. Je n'avais jamais pris le temps de le visiter auparavant, M m'avait dit que c'était mieux de le faire à vélo qu'à pied, car sinon ça devient un peu redondant... et avec raison. On y trouve quand même des sculptures ici et là...


Je suis ensuite allée voir Siegessäule ou la Colonne de la Victoire, ou pour les lecteurs du Let’s Go Europe, la chick on a stick! Le rond-point autour de la statue est plus qu’achalandé et dangereux, il faut donc passer par les sous-terrains pour y avoir accès, mais disons que des escaliers en vélo ce n’est pas toujours agréable, je crois même que descendre les marches, c’est pire que de les monter avec le vélo dans les bras... Les visites touristiques à vélo, ç’a des désavantages. Prendre des photos en chemin n’est pas toujours évident non plus!

D'ailleurs, je voulais passer par l’arrière du zoo parce que M m’a dit qu’on pouvait entrevoir quelques animaux, un peu comme quand on se promène sur le canal à Camden, mais je n’ai pas tourné au bon endroit et je me suis retrouvée devant le zoo, il était trop tard pour visiter. Je ne suis pas particulièrement fan de zoo, mais j’avais entendu tellement de bons commentaires à propos de celui de Berlin, que je m’étais dit pourquoi pas. Il semble que ce sera pour une prochaine fois, car prochaine fois il y aura, mais seul l’avenir nous dira quand.

Après tant d’exercice, j’ai laissé Béatrice au bercail et j’ai opté pour les voitures jaunes du métro berlinois. On a toujours vanté l’excellence du transport allemand, mais pour ce qui est du métro, on pourrait augmenter le service, attendre 8 minutes pour faire un transfert, c’est assez long. À Londres, si on attend plus de 4 minutes, ça peut énerver certaines personnes, à Montréal c’est normal…

Je n’ai pas que fait des trajets de métro, je me suis beaucoup promenée à pied. Comme pour Paris, j’ai décidé de faire des trucs nouveaux et ne pas trop m’encrer dans des habitudes touristiques. Je n’avais jamais vraiment pris le temps de me promener le long du mur de Berlin, ou du moins ce qu’il en reste. J’ai donc visité la Bernauerstraße et East Side Gallery. La Bernauerstraße c’est vraiment un vestige du mur, des morceaux tiennent encore fragilement debout, certains autres morceaux sont dépourvus de béton et il ne reste que les armatures, ou le tracé du mur a été recréé par des poteaux oxydés. Il s’agit plus d’un site commémoratif avec des explications style musée. Ce qui m’a frappée, c’est la proximité des immeubles à appartements du site qui longe la rue pendant des centaines de mètres. Je ne suis pas certaine que je voudrais habiter si près d’un lieu avec une histoire aussi forte, où des centaines de gens on perdu la vie au nom de la liberté.

La East Side Gallery quant à elle, exprime la liberté le long de la Spree, la rivière qui traverse Berlin. Un pan de mur de quelques centaines de mètres a été offert à des artistes de par le monde pour s’y exprimer. Un côté de mur il s’agit de murales et de l’autre côté, de graffitis.

J’ai visité cette partie avec F et nous en avons profité pour faire une petite sieste au soleil.

Si la deuxième semaine d’octobre marque toujours le nettoyage de la coupole sur le toit du Reichstag, cette année c’était aussi le festival des lumières. On en profite pour éclairer les principaux bâtiments de la ville de mille couleurs. J’ai eu le courage de braver le froid pour voir la porte de Brandebourg passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

Je me suis récompensée avec une demi-douzaine de beignes Dunkin Donut que je suis allée manger avec M qui était encore au travail. Un bon souper santé!
 
Lors de la dernière journée avec M et F, nous avons profité pour faire nos traditionnelles photos à la Raymond, voici le résultat :

Pour le reste des photos, c'est ici!