lundi 23 janvier 2012

Nouvelles tendances pour les nuls

Je l'avoue, je ne lis pas assidûment les journaux britanniques, mais je vais quand même toujours faire mon tour sur le site du Guardian au moins une fois par jour, question de voir les grands titres. C'est de cette façon que j'arrive à faire de belles découvertes, comme les capsules vidéo de Jess Cartner-Morley, la rédactrice en chef de la section mode du Guardian.

Cette série s'intitule tout simplement How to dress (Comment porter) et chaque capsule porte sur une nouvelle tendance de la saison à adopter, mais surtout comment l'adopter. Jess ne nous embarque pas dans trop de flafla puisque ces interventions ne durent rarement au-delà de cinq minutes. Elle présente des morceaux pour tous les budgets, ce qui peut faire changement des magazines qui n'en ont parfois que pour les grands couturiers.

J’aime aussi pouvoir mettre un vrai terme sur la tendance, comme dans la vidéo ci-dessous, elle nous parle des basques (peplum), ce «prolongement rapporté et parfois amovible d'une robe de femme ou d'un corsage, qui retombe en forme de petite jupe sur les hanches». Merci Termium pour la traduction et la définition, car même si on m'indique le terme en anglais, je ne suis pas un dictionnaire des termes de couture!



Donc, si jamais vous avez envie d'être à la mode avec vos basques, je vous recommande d'aller chez H&M, j'en ai vu dans presque toutes les couleurs en fin de semaine!

dimanche 22 janvier 2012

London Prepares: Gymnastique artistique

Voilà, nous en sommes à moins de 200 jours avant les Jeux Olympiques, les travaux vont de bon train, les échéances sont respectées, les qualifications sont en cours et les billets se sont envolés depuis belle lurette. Qu'à cela ne tienne, car afin d'être prêts à 100%, il faut tester toutes ces belles installations et pour se faire, il faut accueillir des épreuves semblables à celles qui vont se dérouler cet été. Ce sont se qu'on appelle les épreuves-test. Beijing avait prénommé ses épreuves Good Luck Beijing, pour Londres nous avons droit à London Prepares.

Encore une fois grâce à mes nombreux contacts, j'ai réussi à acheter en prévente des billets pour deux épreuves-tests: gymnastique artistique et plongeon. Mais j'ai fait une super gaffe quand j'ai acheté mes premiers billets! Comme je n'ai pas porté une attention très particulière lors de mes achats, j'ai acheté des «concession tickets», c'est-à-dire des billets valables pour les moins de 16 ans ou les plus de 60 ans. Évidemment, les ventes de billets sont finales sur Ticketmaster. Donc, je me suis retrouvée avec quatre billets inutilisables, ne connaissant personne à qui les revendre dans ces deux tranches d'âge. Juste au moment où j'avais décider de les mettre sur Gumtree et d'avoir à répondre à 250 courriels, Miss ME me dit qu'elle peut les mettre sur un babillard au bureau et elle sait que plusieurs collègues recherchent activement ces billets. Gros merci à Miss ME, j'ai vendu mes billets en moins d'une matinée. Soulagement!

Après toutes ces péripéties, j'ai enfin pu assister la semaine dernière aux épreuves de gymnastiques qui se déroulaient à l'O2.

Les billets pour London Prepare sont de type «premiers arrivés, premiers servis». Nous sommes donc arrivées, ma collègue L et moi, à 17h30 pile heure d'ouverture des portes. Franchement, je pensais devoir me battre plus que ça pour avoir une bonne place, mais finalement on a eu l'embarras du choix.  Si les sièges n'étaient pas réservés comme tels, on devait quand même respecté l'étage indiqué sur le billet, assez chanceuses merci, nous étions situées au premier étage et nous nous sommes assises dans la cinquième rangée! Voici la vue que nous avions (sans aucun zoom!):

Ce n'est qu'une fois la compétition commencée que nous avons remarqué qu'il n'y avait aucun écran géant qui retransmettait les performances des athlètes, donc les gens situés au quatrième étage devaient voir des bonhommes allumettes faire des pirouettes. Les seuls écrans placés de chaque côté de l'aire de compétition ne servaient qu'à afficher les résultats. Comme quoi des fois le meilleur siège c'est notre sofa trois places dans notre salon! 

Cette épreuve-test était aussi la toute dernière compétition permettant de se qualifier pour les Jeux de Londres 2012. Si les Canadiens n'ont malheureusement pas réussi à atteindre la sélection olympique, les Canadiennes ont réussi cet exploit. Nous pourrons donc les voir en pleine action au mois de juillet. Donc en ce vendredi soir de janvier, nous avons pu voir cinq finales, soit trois masculines (saut à cheval, barres parallèles, barre fixe) et deux féminines (poutre et sol). Voici quelques brèves descriptions non scientifiques des épreuves ainsi que quelques-uns de mes photos les plus passables, mon appareil n'étant pas vraiment conçu pour ce genre de photographie.

Saut à cheval
Chaque athlète doit faire deux sauts, on fait ensuite la moyenne des deux notes obtenues pour établir la note finale. Comme dans la plupart des épreuves de gymnastique, la première partie de la note est attribuée d'avance selon le degré de difficulté et l'autre partie est la note octroyée par les juges selon l'exécution de la routine. On peut aussi déduire des points, comme pour avoir atterri en dehors de la zone désignée par exemple.



Poutre
L'épreuve de la poutre est considérée par plusieurs comme la plus difficile en gymnastique chez les dames. Pour vous donner une idée, la poutre est d'une largeur de 10cm, soit à peu près la largeur d'une main de femme. Une chose que je n'avais jamais remarquée auparavant, c'est que les gymnastes possèdent un temps limite pour effectuer leur routine sur la poutre. Moi qui pensais qu'elles avaient tout le loisir de se concentrer, oh que non, un beau bip très sonore leur rappelle qu'elles doivent faire leur sortie dans les plus brefs délais ou sinon elles seront pénalisées. Vous pouvez d’ailleurs entendre ce fameux bip dans la vidéo de la très belle performance de la Canadienne qui est arrivée quatrième au classement.




Barres parallèles
Les barres parallèles étaient l'un des appareils situés juste en avant de nous, donc nous avions une très bonne vue. Nous pouvions aussi admirer les beaux muscles de ces athlètes et c'était assez impressionnant de voir à quel point les athlètes avaient des muscles à des endroits que nous n'avions jamais supposé qu'il en avait! Et je ne peux pas dire que je trouvais ça très sexy chez les filles, sans poitrine, large comme une armoire à glace, aucune rondeur...



Sol
Mon épreuve favorite lors que j'étais enfant, c'était la routine au sol. J'aurais vraiment voulu pouvoir faire autant de pirouettes, moi qui n'a jamais été capable de faire la roue! Je vous laisse visionner la performance de la Canadienne qui lui a valu la deuxième marche du podium.

Barre fixe
Dernière épreuve, mais non la moindre. Pour les gens qui sont restés à la fin, ce fut la célébration, puisque c'est le Britannique qui a remporté l'épreuve!


Au final, je suis bien contente d'avoir été présente à cette épreuve-test. Je n'ai jamais été très bonne en gymnastique, mais cela a toujours été un de mes sports préférés aux Olympiques. J'exprime quand même un petit bémol, du fait que si je n'ai pas trouvé la soirée longue (début des compétitions à 18h30 et fin vers 22h) en tant que telle, mais je crois qu'il manque un petit quelque chose pour me tenir en haleine. Certains moments sont époustouflants, tout le monde pousse des oh, ah, hiiiiiii, oups (par que oui, même les meilleures gymnastes au monde peuvent tomber!), mais il n'y a pas de fil conducteur, de moment charnière ou de suspense vraiment. Est-ce vraiment cela la différence entre les sports individuels ou d'équipe??

Prochain rendez-vous préolympique: la Coupe du monde de plongeon de la FINA.

samedi 14 janvier 2012

Faune urbaine

Détrompez-vous ce billet n'est pas à propos de tous les hipsters que l'on retrouve dans l'est de Londres, bien que le titre pourrait très bien être approprié. Je veux parler ici de la vraie faune, celle qui est composée d'animaux. Si à Montréal on peut souvent croiser des animaux sauvages qui se sont adaptés à la vie en ville, Londres n'échappe pas à cette règle. Mais ne pensez pas tomber nez à nez avec un raton laveur, une marmotte ou encore moins une moufette (de toute façon, personne ne veut tomber sur cette dernière). À Londres, on rencontre une forte population de renards errant dans les rues résidentielles. Si on les voit souvent le soir, je dire que j'ai été surprise cette semaine lorsqu'un renard est sorti de sous une voiture stationnée sur ma rue alors que je me rendais au travail.

Je ne sais pas si les renards urbains suivent la même tendance que les écureuils, c'est-à-dire que la population urbaine est beaucoup plus en chair que leurs cousins sauvages, mais j'ai été très surprise de voir la taille de ses bêtes. Dans ma tête, un renard c'était plus petit qu'un chien, mais ceux qu'on croise dans la rue sont plutôt costauds et peuvent même atteindre la taille d'un berger allemand.

Même s'il s'agit d'un prédateur pour l'instant j'ai remarqué qu'ils avaient plus peur de nous et avaient tendances à nous éviter. Plus de peur que de mal pour l'instant. La preuve, cette petite vidéo trouvée sur You Tube. On voit que le renard hésite à plusieurs reprises avant de véritablement s’approcher de la viande.


Si pour l’instant j’ai seulement pu voir des renards, mais chaque fois que j’en parle, on me demande si je les ai entendus. Quoi, entendu? Ç’a un cri un renard? Bien, il semble que oui et pour avoir recherché cela sur You Tube, c’est plutôt désagréable et je peux bien comprendre que ça peut créer de l’insomnie!

Sur ce, j’aime mieux croiser les hérons dans Regent’s Park quand je vais au bureau plutôt que Maître renard…

Coup de coeur «Mieux vaut tard que jamais»

Dans le message précédent, je disais avoir pratiquement rien fait pendant les vacances sauf peut-être regarder des films à la maison dans le confort de mon lit. Si Radio-Canada a le site Tou.tv pour rediffuser les épisodes de la majorité de ses séries, la BBC a quant à elle a le iPlayer. Malheureusement pour nous, ces deux sites web sont protégés par des droits d'auteurs qui empêchent la diffusion de la majorité du contenu en dehors des frontières de leur pays d'origine respectif.

Mais ce que j'aime particulière du iPlayer, c'est qu'on peut non seulement regarder les émissions en reprise, mais aussi les films qui ont été diffusés au courant de la semaine. Il faut y jeter un œil tous les jours, car les films ne figurent pas sur le site indéfiniment, en fait c'est souvent pour une durée d'une semaine.

Pendant le temps des Fêtes, BBC a vraiment présenté beaucoup de films, pas toujours bon je l'avoue, mais beaucoup de qualité que j'avais déjà vus, malheureusement. Si j'ai écouté plusieurs films grâce au iPlayer, j'ai eu tout un coup de cœur, un coup de cœur que j'aurais dû avoir en 2008 quand ce film est sorti sur grand écran. Il s'agit du film d'animation de Pixar Wall-E.

Quel petit bijou, et ce, même si le film ne comporte pas beaucoup de dialogues et c'est là toute la beauté et le génie de Pixar, encore une fois. Comment ne pas trouver ce petit robot attachant? Je ne veux plus rien savoir d'adopter un chien, je veux un Wall-E. Je suis trop tombée sous le charme, alors telle une adolescente groupie d'un boyband quelconque j'ai mis Wall-E en fond d'écran sur mon ordinateur.

Si vous n'avez toujours pas vu Wall-E, je vous le recommande fortement. Si vous avez déjà vu Wall-E et que vous avez aimé, je vous recommande de le regarder à nouveau!

lundi 2 janvier 2012

Voilà!

Objectif atteint, j'ai mis le blogue à jour avant mon retour au travail jeudi. En plus, je n'ai rien à raconter à propos de mes vacances, car je n’ai absolument rien fait ou presque!

J'en ai profité pour:
  • être malade. Un gros rhume d'homme!
  • voir C de Calgary une dernière fois avant son exil en Écosse (je suis un peu jalouse!)
  • cuisiner des bons petits plats du temps des Fêtes: tourtière, tarte au sucre, sucre à la crème
  • célébrer Noël avec d'autres expats
  • aller à la National Gallery, où il y avait vraiment trop de touristes... c'est donc à refaire!
  • magasiner et ne rien trouver, car franchement quand c'est les soldes, c'est la nouvelle collection qui nous attire le plus...
  • découvrir mon quartier en essayant divers trajets d'autobus
  • passer du temps en bonne compagnie et regarder des films au lit (je vous rappelle que je n'ai pas de salon!)
  • jouer au Scrabble en français et en anglais
  • découvrir que La Presse a une application de mots croisés
  • fêter la veille du jour de l'An avec d'autres expats
  • réussir la recette de vodka à la grenade de Ricardo
  • regarder un excellent épisode de la série Layover dédié à Montréal (en anglais seulement)
  • faire du ménage et du lavage, un classique
Ouais, c'est à peu près ça et c'est bien parfait comme ça!

Pour l'instant, aucun voyage de planifié, quelques sortie à gauche à droite. 2012 commence tranquillement et c'est bien, car 2011 s'est terminée follement. Mais bon, on a juste une vie à vivre n'est-ce pas?

Je vais donc essayer d'être un peu plus à jour avec mes articles. J'apprécie vos commentaires et vos questions comme toujours!

Sur ce, je vous souhaite une belle année 2012 remplie d'amour, de bonheur et de santé!

Je suis grande maintenant!

Fini la boîte à chaussure, fini le couchsurfing (d'ailleurs merci à M, G et S pour leur générosité), je suis enfin chez moi dans une grande chambre avec un grand lit telle une grande personne!

Bon j'avoue je paye plus cher qu'avant, mais des fois la qualité de vie, ç'a un prix. Mon quartier est beaucoup plus beau, je n'arrive pas à compter tous les autobus que je peux prendre pour aller aux quatre coins de la ville, en plus d'avoir deux stations de métro à proximité sur deux lignes de métro! Je peux même aller à Notting Hill à pied! Bref, j'adore mon nouveau quartier et ça fait du bien d'être sur une rue résidentielle au lieu d'une grande artère.

En plus de mettre mon blogue à jour, j'en ai aussi profité pour mettre ma chambre à mon goût, parce qu'avec le mois de décembre de fou que j'ai eu ce n'est pas que le blogue qui en a souffert. Ça donne ceci:


De plus, ça fait près d'un mois que je suis seule à la maison puisque ma coloc U est à la maison en Lettonie pour le temps des Fêtes, je n'ai aucune idée quand est-ce qu'elle revient d'ailleurs...

Avis aux intéressés, selon les règles écrites de la maison, mes amis sont les bienvenus en visite! Et comme c'est écrit noir sur blanc dans la cuisine, personne ne peut changer les règles selon son humeur.

Encore une fois, je n'ai pas de salon, ni de télé, mais au moins j'ai un congélateur!!! Bonheur!

Un de parti, une de retour!

Être à Londres me permet de vivre différentes expériences, de faire de nombreux voyages, mais surtout de rencontrer des gens extraordinaires venus des quatre coins du monde: Nouvelle-Zélande, Finlande, Pérou, Australie, République tchèque, Italie, France, Irlande, Suède, Espagne, Lettonie, Canada et même du Québec!

Le gros bémol avec Londres, c'est que, tout comme moi, les gens sont souvent de passage. Donc les gens vont et viennent. C'est toujours dur de voir des gens avec qui on a su nouer des liens très solides repartir à la maison ou simplement vers de nouvelles aventures. C'est le cas de Miss ATO et de TravelMax.

La première est retournée à la maison à la fin octobre pour réfléchir à son avenir en Europe. Heureusement pour moi, elle a décidé de revenir s'installer à Londres et d'accepter l'offre de permanence de son employeur. On pourra faire à nouveau des petits voyages dans la région londonienne ou ailleurs en Europe pour de plus grands séjours. Pour célébrer son retour, j'ai un droit à un colis réconfort (très jolie traduction du fameux care package!): Kraft Dinner, Jell-O, beurre de pinotte Skippy et des Swedish Berries, le tout dans un magnifique sac Marimekko. Trop gentil d'avoir pensé à moi!

Pour le deuxième, c'était la force des choses, Travelmax en était à la fin de son visa et a dû quitter le pays. Nous avons réussi à trouver un moment commun pour un dernier repas dans nos horaires très chargés. Nous nous sommes allés manger thaï chez Busaba, un choix pour un lundi soir pas trop occupé, mais pire choix si vous recherchez une première date réussie la fin de semaine. Je m'explique. Le concept est à la table communale carrée pouvant accueillir à peu près 12 personnes. Si vous êtes 10 c'est génial, vous allez tous être autour de la même table, mais on va pouvoir aussi vous infliger la présence d'un couple pour combler la table dans les soirées occupées. Moi, j'ai vraiment pitié du couple qui voulait une soirée en amoureux...

Pour revenir à Travelmax, vous pouvez toujours suivre ses aventures de voyage, il a quitté Londres pour l'Australie, question d'avoir du beau temps et de profiter du soleil. Et comme moi, il est en retard sur son blogue, donc soyez patients! Miss ATO est aussi de retour sur la blogosphère. Vous n'avez qu'à suivre les liens en tête d'article ou accessible en tout temps dans la colonne de gauche de mon blogue.

Bonne lecture!